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Bilan de notre action

 

Notre vision s'appuie sur les quatre années d'expérience de nos élu·e·s qui ont œuvré à défendre et à faire progresser nos idées de libertés, de collégialité et de solidarité au sein des conseils de la faculté.

 

Nous avons participé très activement aux conseils de la faculté (débats, amendements des textes, propositions). Nous nous sommes aussi investi·e·s dans les travaux du conseil académique facultaire, les groupes de travail (règlement intérieur par exemple) et les commissions des postes et moyens. Etant donné les bons résultats de note liste en 2019, 13 de nos élu·e·s ont siégé activement au conseil d'administration et au sénat académique ainsi que dans les commissions et les divers groupes de travail associés, où ils ont été moteurs dans les débats et forces de propositions.

 

Au cours des deux premières années de la mandature, l'essentiel de la politique de la présidence, et par ricochet de la Faculté des Sciences, a tourné autour de l'obtention de l'IDEX et de la mise en place opérationnelle de la fusion des deux universités fondatrices. Ce processus hâtif a fait fi des conséquences pourtant annoncées dans le rapport du CHSCT. Afin de corriger ces erreurs, les élu·e·s PUPH ont demandé à ce que plusieurs choix soient rediscutés (allocation des fonds de l'IDEX, COM de la faculté, organisation de celle-ci, conditions de travail, conséquences des réformes récentes du baccalauréat ou des études de santé sur nos formations...), en vain.

 

Le VP recherche, aujourd’hui candidat à la présidence, a tenté d’étendre son pilotage personnel via un modèle de dotation des laboratoires fondant le financement sur les “performances”, et la soumission à la politique de recherche fixée par lui. À l’initiative des élu·e·s PUPH, les commissions recherche des Facultés des Sciences et Sociétés Humanités ont heureusement fait disparaître ces critères. Son obsession de la "concurrence" s’est traduite par un texte restreignant les affectations recherche hors UPCité des collègues, pour que leurs productions scientifiques, (incluant naturellement une affiliation "Université Paris Cité") ne profitent pas également à d'autres universités.  Là encore, la vigilance des élu·es PUPH a permis de repousser ce texte contraire aux libertés académiques.

Les élu-es PUPH ont été à l’initiative de la réflexion et du refus des Chaires de Professeur Junior (CPJ) par les conseils de la Faculté des Sciences, sur la base d'arguments et de données précises. Ce sont les élu-es PUPH qui, dès janvier 2020, ont alerté sur le projet en cours de Loi de Programmation de la Recherche, incluant notamment les CPJ. Nous avons obtenu que le conseil de la Faculté des Sciences s'engage sur le non-recours aux CPJ. Et ce, malgré un lobbying interne systématique en faveur des CPJ, par la Présidente et par des personnalités de la liste "Ensemble, un nouvel Elan".

 

Souhaitant une faculté capable de porter une vision sur la base de débats de fond, nous avons proposé au conseil de faculté, en décembre 2021, une méthode de travail et des thèmes de réflexion (bilan et évolutions des Licences Accès Santé, Graduate Schools, …) pour lever le nez du guidon et définir de façon collégiale une politique facultaire cohérente pour les années à venir.

Durant 6 mois, la réponse du doyen a alterné entre « incompréhension », refus et tentative de conciliation, pour n'aboutir à rien qui réponde aux enjeux. Le conseil a alors continué de fonctionner comme une chambre d’enregistrement. Les élu·es PUPH ont dû passer par un boycott de trois séances du conseil de faculté pour enfin obtenir, en septembre 2022, un engagement du doyen à ce que les conseils facultaires débattent et prennent des décisions.

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