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International

 

Dans la mise en œuvre de sa politique internationale depuis la fusion des établissements fondateurs, la faculté S&H a été confrontée à plusieurs défis, au nombre desquels la difficulté de faire dialoguer les cultures des relations internationales issues des établissements antérieurs, de repenser les missions et l'organisation des activités de relations internationales malgré une réorganisation des services inachevée à ce jour, et de faire face à une forte reprise des échanges internationaux après la pandémie. Plus de trois ans après la fusion, l’état catastrophique du service central des Relations Internationales et le flou concernant la dévolution des missions aux facultés a des conséquences néfastes sur l'identification des interlocuteurs et des services, ainsi que sur la réalisation de leurs missions. Ce flou persistant a gelé le développement de nouveaux partenariats, faute de moyens humains et d’une connaissance fine de l’existant.

 

Par ailleurs, la faculté a subi les « choix stratégiques » de l'université, engagée dans des partenariats quasiment stériles pour nos disciplines (Partenariat Paris Oxford, National University of Singapore) et la poursuite à marche forcée d’un projet d’université européenne (Circle U) qui ne répond nullement aux priorités des composantes ou des étudiant·e·s.

Sur le plan des aides aux étudiant·e·s internationa·les·ux entrants, ou encore des étudiant·e·s de Master devant effectuer une mobilité de recherche, le choix de l’université de tout miser sur le dispositif Smarts-UP (Graduate Schools) a introduit une inégalité criante non seulement entre différents Masters de notre propre faculté, mais aussi entre la faculté S&H et les deux autres facultés, bien plus dotées. Les prises de position répétées des vice-doyen·ne·s S&H réclamant une évaluation et un amendement de cette politique sont restées sans effet.

 

Malgré ces difficultés, la faculté S&H a connu des réussites qu’il est bon de souligner : la création d’un département Relations Internationales facultaire dynamique, entretenant des liens étroits avec les composantes à travers deux réseaux (RIFAC et RIFAC-ADMIN), un accueil effectif des étudiant·e·s étranger·e·s ; des programmes d’incitation à la mobilité internationale des étudiant·e·s de premier cycle et aux personnels (notamment BIATSS) ; des actions pour penser la politique des langues à l’université au service de l’internationalisation (cartographies, groupe de travail interfacultaire) ; le redémarrage de l’aide à la coopération internationale.

 

Nos engagements :

 

  • Continuer à développer la mobilité étudiante sortante et entrante, assortie d’une vraie politique d’accueil des entrant·e·s (notamment en direction des étudiant·e·s en mobilité individuelle, qui représentent 12 à 14% des étudiant·e·s de S&H) et une meilleure préparation au départ des sortant·e·s.

  • Rationaliser le processus de sélection des étudiant·e·s sortant·e·s.

  • Agir pour une « internationalisation » qui soit avant tout au bénéfice de nos étudiant·e·s et de nos formations. Pas d’offre mercantiliste (comme les programmes de FLE payants pour les étudiant·e·s étranger·e·s qui ne rejoindront pas forcément nos formations). Pas de catalogue de formation destiné à l’international établi sur une logique de libre-service, mais au contraire, un attachement à la cohérence pédagogique et au pilotage par les enseignant·e·s-chercheur·e·s responsables de formations.

  • Développer la formation en langues à destination des étudiant·e·s, doctorant·e·s et personnels. Nous nous emparerons des recommandations établies par le groupe de travail interfacultaire « langues », basées sur la cartographie établie par le projet CartoLangues.

  • Aider les porteur·e·s de diplômes en partenariat international grâce à un support dédié en faculté S&H.

  • Penser les « écoles d’été » et autres programmes hors diplômes nationaux non pas comme des moyens d’abonder la dotation financière de l’établissement, mais comme des services à nos étudiant·e·s et aux étudiant·e·s de nos partenaires réels (par exemple : existence de diplômes en commun), ou comme des programmes à valeur pédagogique réelle.

  • Troquer une vision uniformisatrice et exclusive de « l’excellence » en anglais contre un pari sur le français et la diversité linguistique.

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