- PUPH
Etudes de santé : le Conseil d’Etat donne en partie raison aux étudiants recalés à l’oral
Dernière mise à jour : 23 janv. 2022
L'article complet est paru dans Le Monde (site web)
La haute juridiction estime que le juge des référés aurait dû reconnaître en juillet l’urgence du recours formé par treize étudiants, très bien classés aux écrits et recalés à l’oral pour intégrer la filière médecine.
Il est encore temps pour l’université de Paris de réexaminer la situation de treize ex-étudiants du parcours accès spécifique santé (PASS), très bien classés aux épreuves écrites et recalés à l’entrée en médecine à l’issue d’épreuves orales, en juillet. La teneur des « mises en situation » à l’oral, déconnectées des enjeux de santé, avait largement interpellé, avec des sujets tels que le partage des données des montres connectées, l’intérêt d’un revenu d’insertion pour les jeunes ou encore la présentation de l’enseigne de l’ancienne chocolaterie « Au Nègre joyeux ».
Sentiment d’impréparation Sous couvert d’anonymat, certains membres des jurys ont relaté à Me Marc Bellanger le sentiment d’impréparation des épreuves orales, tant pour les jurés que pour les étudiants.
Pour départager les 675 candidats, les examinateurs n’avaient droit qu’à quatre notes possibles : 1, 7, 14 ou 20.
Article dans le Figaro le 21/01/2022
"Cette réforme des études de santé s'avère catastrophique et ne fait qu'aggraver la situation".
"La mise à mort d'une génération d'étudiants méritants sacrifiés sans possibilité de seconde chance".
"La palme revient à l'Université de Paris où l'oral compte pour 72 % contre 28 % pour les écrits !"