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Vie de la faculté

 

Les missions du pôle Vie de la faculté S&H, constitué d’un·e VD et d’une directrice administrative, sont centrées autour de deux axes principaux : la coordination des plans pluriannuels d’investissement (PPI) en matière d’immobilier et de numérique et, en lien avec le VD étudiant, la participation aux instances en charge de la vie étudiante à l’université (commissions CVEC et conseils de vie étudiante). Le pôle est également à l’initiative de la création de l’Observatoire de la faculté S&H en 2019-2020.

 

Observatoire de la faculté S&H

Dès le printemps 2020, l’Observatoire de la faculté S&H a démarré ses activités en élaborant et diffusant des questionnaires en ligne pour connaître les conditions concrètes dans lesquelles les étudiant·e·s de notre faculté vivaient le premier confinement et les modalités en distanciel de la « continuité pédagogique » puis comment ils et elles faisaient face aux examens qui ont suivi. C‘est en effet à l’investigation méthodique des pratiques et des vécus de nos étudiant·e·s que cet observatoire est dédié, que ce soit dans un contexte exceptionnel comme celui de ses débuts, pour documenter les effets des réformes en cours du point de vue des premier·e·s intéressé·e·s, ou dans le cours plus « ordinaire » de la vie facultaire, et ce pour aller au-delà des seules enquêtes obligatoires commanditées par le ministère. Ainsi, à l’initiative de l’équipe décanale, l’Observatoire a coordonné des enquêtes ciblant les publics concernés par deux décisions gouvernementales majeures : la réforme des études de santé et la mise en place des frais d’inscription différenciés pour les étudiant·e·s extra-communautaires, frais différenciés dont les élu·e·s PUPH ont veillé à ce qu’ils ne soient pas appliqués depuis 3 ans.

 

Auprès des étudiant·e·s en Licence accès Santé (L-AS) d’abord, l’enquête, menée dès la première année de la mise en œuvre de la réforme (2020-2021), a obtenu un financement IdEx permettant le recrutement d’une dizaine de stagiaires masterant·e·s dans notre faculté. Portant sur les étudiant·e·s étranger·e·s ensuite, les principales données de la seconde enquête ont été produites au printemps 2022 grâce au recrutement d’une chargée d’enquête sur l’un des projets des Contrats Objectifs Moyens (COM) de la faculté. C’est aussi sur ce type de financement (COM) que le responsable du département statistiques et observatoire de la faculté a pu être recruté (également en CDD) depuis l’automne 2021. Outre la supervision, notamment des enquêtes dont la demande émane des composantes comme la consultation des étudiant·e·s utilisant les services du relais Handicap sur leurs conditions d’examens, ce recrutement a rendu et rend toujours possible l’analyse de données administratives et un accompagnement d’autres initiatives (ex: connaître les pratiques des responsables de formation en matière d’orientation et d’insertion professionnelle pour le département concerné du pôle Vie facultaire). D’autres collaborations en dehors de la faculté sont aussi favorisées par ces moyens (stabilisés sinon pérennes), en particulier avec l’OVEF (observatoire de la vie étudiante et de la formation de la DEFI), par exemple pour accompagner au mieux les composantes dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle enquête « insertion professionnelle des diplômés à 12 mois » liée au bilan HCERES des formations. 

 

Vie étudiante

Les initiatives autour de la vie étudiante ne concernent par définition pas les cours et les disciplines de formation et dépendent davantage d’une logique de sites, ce qui questionne la partition par faculté. La faculté s’est en conséquence attachée à contribuer à la politique centrale d’amélioration de la vie étudiante par la participation des VD Vie de la faculté et étudiant au conseil de vie étudiante (CVE) central (ex: réflexion sur les régimes spéciaux étudiants) et aux commissions CVEC.

 

La Contribution de Vie Étudiante et de Campus (CVEC), dont s’acquittent les étudiant·e·s en début d’année universitaire, représente un budget conséquent (3,3 millions d’€ en 2022) dont les 2/3 sont pré-fléchés pour les initiatives étudiantes (projets associatifs), les aides sociales, le financement de la médecine étudiante (SSE) et le service des sports, avec un principe de gratuité des activités sportives et artistiques. L’enveloppe restante permet de financer les événements de rentrée, la formation des associations, le recrutement de personnels (ex : travailleur·se social·e, chargé·e de projet pour la billetterie en ligne du service culturel), un fonds d’intervention d’urgence pour les facultés et les appels à projets (AAP) généraux et facultaires.

 

Si ces règles de répartition définies au central ne sont pas contestables en soi, il est toutefois regrettable que les fondements politiques de certaines actions ne soient pas davantage explicités et débattus en commissions et qu’un plan d’ensemble des priorités ne soit pas clairement exposé. Par exemple, certains projets facultaires, financés par la CVEC, pourraient bénéficier à l’ensemble de la communauté étudiante et être gérés au central (ex : consultation psychologique en faculté Santé). Les projets associatifs, bénéficiant le plus souvent aux associations d’étudiant·e·s des filières longues, mieux implantées et mieux organisées, pourraient ainsi être financés selon une répartition plus équitable et plus raisonnée, en fonction des priorités préalablement définies.

Par ailleurs, le fonctionnement par appels à projets (CVEC, AAP généraux, facultaires et associatifs), dont les délais sont parfois très courts, conduit à des répartitions inégales entre facultés et entre composantes, certaines d’entre elles étant plus au fait des procédures de constitution des dossiers. Pour pallier ce problème, une politique de site serait certainement plus pertinente qu’une politique facultaire, d’autant plus pour la faculté S&H, avec ses 12 composantes implantées sur 6 sites. 

 

Paradoxalement, la CVEC ne peut financer des projets liés à la formation, alors que le circuit des demandes favorise les étudiant·e·s différemment selon leur discipline. De plus, les besoins les plus élémentaires en termes de conditions d’étude ne sont pas satisfaits partout (manque de salles de travail, horaires d’ouverture des BU diminués faute de personnel, etc.). 

 

Nos engagements :

  • S’appuyer sur l’Observatoire S&H pour déterminer les besoins des étudiant·e·s et les objectifs prioritaires. Par exemple, la consultation des étudiant·e·s bénéficiant des services du Relais Handicap concernant leurs conditions d'examen (à la demande des directions de composantes) a permis d’établir que ce qui avait été pensé pour elles et eux par la Vie de campus ne relevait nullement de leurs souhaits.  

  • Utiliser les ressources de l’Observatoire S&H pour accompagner les composantes à l’image du service déjà rendu dans le cadre de l’évaluation HCERES pour l’enquête insertion professionnelle à 12 mois. L’observatoire S&H a en effet pu proposer son aide afin que la charge de cette nouvelle enquête, imposée sans financement supplémentaire, n’incombe aux seules composantes ou responsables de formation. L’observatoire S&H compile par ailleurs les pistes d’amélioration (de formulation des questions ou de modalités de diffusion du questionnaire) dans la perspective de la conduite ultérieure d’une enquête similaire par les responsables de formation volontaires dans un contexte moins tendu que celui de l’évaluation et davantage à l’écoute des spécificités locales.

  • Discuter et établir au niveau de la faculté S&H les objectifs prioritaires, en les échelonnant à moyen et long terme, afin de sortir du « premier arrivé, premier servi » induit par la politique du tout appel à projets.

  • Encourager la vie associative au sein des composantes et valoriser les projets fédérateurs inter-composantes.

  • Recenser les initiatives étudiantes qui pourraient être étendues à l’ensemble de la faculté, et favoriser leur déploiement sur les différents sites, par exemple la diffusion de courts-métrages réalisés par les étudiant·e·s en cinéma, des expositions itinérantes, des animations culturelles, etc.

  • Permettre à l’ensemble des étudiant·e·s de bénéficier des mêmes services (santé, aides sociales, pôle handicap), sur tous les sites de la faculté, en favorisant un accueil de proximité, notamment pour les situations d’urgence.

  • Penser les espaces de repos, de travail et de restauration libre sur chaque site, pour offrir à toutes et tous un environnement et des conditions d’études équivalents, sans les conditionner à des financements par AAP, trop souvent portés par des initiatives individuelles ou associatives, parfois sans concertation réelle avec l’ensemble des personnes concernées.

  • Constituer des comités de sites pour à la fois recenser les initiatives locales et les besoins des étudiant·e·s et pour mener une politique plus égalitaire et raisonnée de répartition des moyens communs.

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