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Finances

 

L’urgence est à la création des conditions qui permettront des décisions justes.

Le statu quo des « moyens constants » a masqué une autre décision budgétaire : celle de cloisonner les facultés dans leurs moyens au moment de la fusion. Cette fission dans la fusion n’a pas fait l’objet de débats ou de votes dans les instances et pourtant la dernière phase de déconcentration actera ce choix par la délégation en faculté de la gestion des finances, de la paie et des carrières. Ce choix va entériner et accroître les inégalités car dans les établissements d’origine, les composantes de lettres et sciences humaines bénéficiaient au même titre que les autres des rééquilibrages. Sans possibilité d’arbitrages à l’échelle de l’établissement, toute réforme ou toute évolution démographique va peser sur la masse salariale de la faculté, alors que nous sommes en sous-encadrement relativement à la faculté des sciences par exemple. Nous assurons la formation de 24 000 étudiant·e·s avec 1 600 EC, C permanent·e·s et personnels, contre moins de 10 000 étudiants pour environ 4 000 EC, C permanent·e·s et personnels en faculté des sciences notamment. 

 

Le cloisonnement des masses salariales par faculté impose avant qu’il soit acté une clarification de ce qui est compté dans le budget facultaire (personnel, bâtiments, moyens d’enseignements, etc.), une analyse approfondie des conséquences de ces choix et un débat collégial sur ces choix implicites en 2019.

 

Nos engagements :

 

  • Conduire un travail approfondi pour défendre un modèle d’allocation des moyens récurrents des UFR à l’échelle de l’université pour ne pas rester « enfermés budgétairement » dans le statu quo de 2019. 

  • Obtenir des moyens pour la gestion et le suivi budgétaire, car dépenser a un coût ! Nous considérons que ces moyens sont indispensables et doivent être prioritaires dans les choix d’organisation administrative.

  • Organiser un suivi budgétaire plus coordonné et des « dialogues budgétaires » plusieurs fois par an.

  • Évaluer et anticiper les coûts de l’offre de formation à la fois en heures par étudiant·e·s mais aussi en y incluant les supports administratifs nécessaires à la gestion des formations. Ce travail et les arbitrages qui en découleront vont créer nos conditions de travail pour les quatre ans à venir.

  • Créer une commission finances moyens facultaire pour arbitrer les choix budgétaires de manière transparente et collégiale à l’instar de ce qu’a fait la commission des postes.

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