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Formation

 

L’offre de formation facultaire, pour mémoire, se déploie en formation initiale dans 12 composantes, sur 6 campus et sites. Les 24 000 étudiants de la Faculté sont inscrits dans une centaine de mentions de premier et second cycles des diplômes nationaux - pour un total de près de 270 parcours - et 8 écoles doctorales.

 

Les moyens administratifs du pôle Formation, avec 5 agent·e·s, sont très nettement insuffisants.

Outre la faiblesse chronique des moyens humains, trois éléments sont à rappeler pour comprendre le contexte dans lequel les équipes politique et administrative ont travaillé depuis 4 ans : la fusion, pour commencer, qui, mal préparée, a engendré une activité chronophage de mise aux normes du nouvel établissement ; les réformes nationales, à l’instar de l’ouverture des Licences Accès Santé, de la création des Bachelors universitaires de technologie ou encore de la mise en place de la plateforme Mon Master ; la pandémie de Covid-19 qui a nécessité des ajustements permanents pendant deux ans.

Dans de telles conditions, les missions n’auraient pu être accomplies sans un engagement sans faille des agent·e·s BIATSS et des EC de l’équipe décanale, lui-même rendu possible par l’établissement de relations de confiance entre l’équipe politique et l’équipe administrative.

 

40 séances de la commission Formation facultaire ont été organisées pendant le mandat qui s’achève, produisant près de 250 délibérations.

Forte de 32 élu·e·s (12 étudiant·e·s, 12 EC, 3 membres extérieurs, 5 BIATSS), la commission comprenait 38 invité·e·s permanent·e·s, représentant les commissions pédagogiques des 12 composantes.

La commission a fonctionné avec un bureau constitué de sa présidente, de la responsable du pôle Formation de la Faculté, du/de la vice-doyen·e étudiant·e et de 5 élu·e·s issu·e·s de 5 composantes, recruté·e·s sur la base du volontariat. Il s’est réuni mensuellement une semaine avant la commission, pour en fixer l’ordre du jour définitif et la préparer en amont.

Outre les votes réglementaires prévus par les statuts de l’université, chaque commission a été organisée de manière à privilégier les points d’information permettant de rendre compte de l’actualité des sujets liés à la formation à l’échelle de l’établissement et de faire progresser l’interconnaissance.

Chacune des 12 composantes a eu l’occasion de se présenter, ainsi que les Pôles Formation et Développement et Partenariats de la faculté, dans l’objectif de créer du lien et de développer un sentiment d’appartenance nous autorisant à parler d’une seule voix S&H et à peser sur les décisions prises au niveau central.

 

Force de proposition, elle a produit 11 motions votées à l’unanimité sur des sujets aussi divers que la LPPR, les bourses de mobilité, la certification en langue, les conditions de la rentrée, etc.

La commission a veillé à respecter systématiquement les échéances fixées par l’administration centrale, mais elle a aussi veillé à desserrer autant que faire se pouvait les contraintes imposées aux composantes, en particulier pendant la crise sanitaire qui a engendré d’innombrables ajustements des modalités d’enseignement et d’évaluation.

Elle a été une bonne vitrine de l’activité de la faculté, et notamment de la synergie entre ses pôles (Formation initiale, continue, Relations internationales, etc.) au plan administratif, mais aussi de la grande diversité et richesse de l’offre de formation en S&H.

 

On peut estimer, notamment eu égard à la complexité du fonctionnement des différentes instances (conseils de gestion des UFR, conseil de Faculté, Sénat) et à leur interdépendance qui est une contrainte permanente en termes de calendrier, que la commission a fonctionné de façon efficace, collégiale et transparente.

 

Nos engagements :

 

  • Défendre la conception d’une faculté au service des équipes pédagogiques et de la réalisation de leurs projets, dans un souci de respect de leur diversité, de leur autonomie et de leur souveraineté.

  • Maintenir les bonnes relations qui existent avec les pôles formation des autres facultés et de l’IPGP, tout en défendant les intérêts spécifiques de nos disciplines dans tous les comités de pilotage et groupes de travail à l’échelle de l’établissement.

  • Imposer une vision inclusive des Graduate Schools, qui permet d’envisager qu’elles concernent à court terme les 160 parcours de Master en S&H, ce qui implique une réorientation des financements de l’IdEx vers la formation.

  • Capitaliser l’expérience de relations professionnelles saines et efficaces, telles qu’elles se sont tissées entre l’équipe administrative et l’équipe politique de la faculté pendant l’actuel mandat.

  • Desserrer les contraintes qui pèsent sur les équipes administratives et pédagogiques des composantes, en exigeant le respect de délais raisonnables dans les demandes de l’administration centrale.

  • Soutenir l’offre de service facultaire pour la réalisation des bilans et projets HCERES.

  • Contribuer à l’amélioration de l’affichage de l’offre de formation et s’engager activement dans la promotion de cette offre S&H.

  • Obtenir la création d’un fonds d’intervention facultaire pour la formation, au même titre que la recherche et l’international.

  • Promouvoir la collégialité dans la prise de décision en renforçant l’action conjointe du réseau des scolarités et d’une commission Formation représentative de la diversité de la Faculté.

 

Pour ce qui concerne plus spécifiquement l’alternance et la formation continue, la Faculté compte 61 formations en alternance et environ 1 500 apprenti·e·s, 160 DU/DIU et formations qualifiantes et quelque 2 000 stagiaires de formation continue en 2022. Pour autant, la Faculté ne bénéficie du concours que de deux personnels dédiés, qui peuvent compter sur le soutien des trois agent·e·s du centre de ressources Olympe de Gouges en charge uniquement des candidatures pour le compte des composantes.

 

Avec l’autonomisation des universités et le désengagement de l’État, la formation continue (FC) et les contrats en alternance sont de plus en plus sollicités afin de générer des ressources financières propres pour l’établissement (prélèvements jusqu’à 40% des montants selon les types de diplômes) et pour les UFR. 

Ces formations répondent à des besoins essentiels, à des demandes de développement et d’insertion professionnels. La faculté S&H, via des pôles de ressources mutualisés, doit coordonner et soutenir les composantes et leurs formations en pleine concertation. 

 

Nos engagements pour développer la formation professionnelle continue sur de nouvelles bases :

  • Repenser la formation continue et l’alternance et l’englober dans une réflexion commune avec les formations initiales.

  • Mettre fin aux sous-effectifs existant dans les services de formation continue/alternance.

  • Promouvoir la Validation des Acquis de l’Expérience et rester vigilant·e·s sur la réforme en cours qui dépossède les équipes pédagogiques de leurs prérogatives. 

  • Encourager et faciliter la reprise d’études : les tarifs FC et VAE doivent rester abordables notamment pour les personnes autofinancées. 

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