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Etat des lieux

 

La Faculté des Sciences n'a pas joué son rôle de protection des composantes et des collègues, en relayant sans filtre et quasi instantanément toutes les demandes et directives de l'équipe présidentielle. De plus, la remontée des problèmes s’est heurtée à l’inaction de l’équipe décanale.

 

Le doyen actuel tente de se présenter comme autonome, pour ne pas porter le lourd bilan de l’équipe présidentielle à laquelle il appartient et tenter de se dissocier des idées néo-libérales du candidat président auquel il s'est associé (recours massif aux emplois précaires, démantèlement et externalisation des services, …). Il ne manquera pas, dans cette campagne, d’exhiber les rares actes de l’équipe décanale marquant l’affirmation d’une autonomie politique. Y croire, ce serait oublier deux faits : d’une part que les écarts à la politique présidentielle ont généralement résulté de l’initiative des élu·e·s PUPH ; d’autre part que le doyen et ses premiers élu·e·s du conseil de faculté siégeaient aussi au sénat où ils et elles ont toujours soutenu la politique présidentielle.

 

Les positions sans ambiguïté, souvent prises à l'unanimité, par les conseils de la faculté sur des sujets comme la LPR ou encore récemment les CPJ n'ont été portées et défendues que mollement à l'échelon supérieur, voire pas du tout. Ces silences affaiblissent la faculté et alimentent la perte de confiance.

 

Que dire également des nombreuses séances de conseil facultaire qui durent des heures sans qu'une décision soit prise ou des conseils durant lesquels des mesures en apparence "techniques" sont prises en refusant d'en voir la portée politique et les conséquences sur le travail des collègues ?

Sur les nombreux enjeux auxquels nous devons répondre, il y a clairement une absence de vision et un problème de méthode, éléments d'autant plus cruciaux au moment de négocier les moyens de plus d'autonomie. 

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