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Emplois et conditions de travail

Réinvestissons dans l’humain !

Intensification du travail, détérioration des conditions de travail, fuite des personnels et délitement des services, voici la triste réalité de notre université. Ce n’est pas une fatalité mais le résultat de la politique menée jusqu’à présent et qui considère les agents comme une variable d’ajustement. Nous sommes dans la même maison et c’est ensemble que nous relèverons la tête. Pour ce faire, nous nous engageons à préserver, voire développer, l'emploi pérenne et les compétences en interne, permettant à l’ensemble des collègues de travailler dans de bonnes conditions, au bénéfice de nos missions premières de formation et de recherche. Nos lignes directrices :

 

  • Relations avec la tutelle : négocier avec le ministère une politique pluriannuelle des emplois. Se battre pour récupérer les 175 emplois pérennes que le ministère lui-même juge nécessaires à notre fonctionnement sans nous octroyer la dotation financière correspondante.

 

  • Donner la priorité à l'emploi de fonctionnaires et limiter le recours aux contractuel·le·s, source d'instabilité des équipes et de perte de compétences, tout en garantissant leurs droits.

 

  • Combattre l'externalisation de tâches vers le privé, qui accroît la précarité et réduit la qualité de service.

 

  • Cesser de dépenser l’argent public dans des cabinets de conseils.

 

  • Renouer le lien humain entre les personnels et les services, au lieu d’une politique de multiplication d’alias électroniques qui ne permettent pas d’identifier les personnes en charge des dossiers.

 

  • Respecter les agents et leurs instances (CHSCT).

 

  • Imposer une représentation des BIATSS et ITA dans toutes les instances pédagogiques et de recherche où leur travail est concerné.

 

  • Poursuivre les efforts de la politique de formation du personnel en utilisant les moyens de l’IdEx. Donner aux F3SCT (ex CHSCT) les moyens de leur mission, notamment en temps et en formation.

 

  • Prévenir les risques psycho-sociaux et être sans complaisance avec les comportements portant atteinte à l’intégrité et la dignité des personnels et des étudiant·e·s, en formant et informant sur les droits et dispositifs d’aide existants.

 

  • Fluidifier les échanges entre niveau central, facultés et composantes en simplifiant les procédures, en définissant clairement les prérogatives de chacun·e (dialogues de gestion).

 

  • Identifier les déséquilibres d'encadrement et organiser le redéploiement de moyens via les commissions des postes facultaires et une commission centrale.

 

  • Développer des outils permettant une gestion en temps réel de la masse salariale pour permettre d’accélérer les recrutements et remplacements.

 

  • Convaincre les collègues qui s’interrogent que notre avenir collectif n’est pas dans des dispositifs qui fragilisent notre communauté et favorisent des comportements opportunistes. Les Chaires de Professeur Junior (CPJ) répondent à un faux problème (l’attractivité de nos postes, notamment à l’international) par une mauvaise réponse : un statut précaire et des carrières à deux vitesses, menaçant la cohésion des composantes. Les CPJ, dans les établissements qui les ont pratiquées, n'ont pas conduit à recruter les chercheur·es ciblé·es à l'origine. Attaché·e·s à la liberté académique et au principe d’égalité de traitement des fonctionnaires, nous n’engagerons pas l’établissement dans le recrutement de CPJ.

  • Limiter drastiquement « la rémunération à la performance » individualisante, pour valoriser l’investissement collectif. Des règles et principes communs doivent être arbitrés par les instances. Pour les enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses, mettre les composantes individuelles (C2 et C3) du Régime Indemnitaire des Personnels Enseignants-Chercheurs (RIPEC) au minimum, limiter les cumuls et affecter les sommes économisées à des décharges ciblées pour recherche (jeunes MCU et extension des CRCT) et à des créations de postes. Pour les BIATSS, réviser les IFSE en fonction des missions et activités, pas seulement au regard des fonctions.

 

  • Nommer des correspondant·e·s et mettre en place des permanences Action Sociale sur chaque site afin de permettre à tous et toutes d'accéder aux services et aux aides proposées par l'université.

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