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Transition écologique

Une université motrice dans la transition écologique par sa recherche et sa formation

L'université doit jouer un rôle clé dans le traitement de l'urgence écologique. Certains d'entre nous ont participé depuis plusieurs années à la réflexion menée sur ce sujet, notamment par le groupe SAHA et par les unités de recherche engagées dans la démarche Labos 1.5. La question des économies d'énergie et des bonnes pratiques environnementales est une question majeure pour notre société. En tant que telle, elle doit figurer au centre de nos formations, de nos recherches et de la vie de campus. La question du diagnostic des bâtiments de l'université, qui sont les lieux de notre vie commune, ne saurait être un domaine réservé de la direction générale des services, comme elle l'a été jusqu'ici, ce qui a empêché toute action d'envergure.

 

Peut-on compter sur celles et ceux qui, pendant 4 ans au pouvoir, ont considéré ce sujet comme une simple case à cocher dans un bon plan de communication ? Il serait facile de se verdir à peu de frais, avec un peu de tri sélectif (qui n’est pas encore fait sur notre université en 2023, contrairement à de nombreuses autres), une chaire « verte » à Circle U et des appels à projets « verts », où chacun·e verdira artificiellement ses recherches habituelles. Mais au-delà du nécessaire développement des bonnes pratiques qui font consensus (tri, réduction des déchets, critères environnementaux dans les marchés, économies d’énergie...), l’engagement de l’université dans la transition écologique doit passer par un questionnement global de nos activités d’enseignement et de recherche.

 

De même, cet engagement a des implications fortes dans le domaine de la formation, la loi de programmation de la recherche ayant confié au service public de l’enseignement supérieur la mission de « contribuer à la sensibilisation et à la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable ». Comme le préconise le rapport Jouzel 2 (février 2022) : « L’objectif de former tous les apprenants passant par l’Enseignement supérieur aux enjeux de la Transition écologique nécessite la mobilisation et l’évolution de tous les cursus, en formation initiale comme en formation continue [...] ». Pour permettre la mise en place d’un tel enseignement, décliné au sein des parcours de formation dans le respect de la liberté pédagogique, notre établissement se doit de former ses enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses. Nos lignes directrices :

 

  • Nous cesserons de conventionner des formations avec des entreprises engagées contre la transition écologique (par leur activité de financement ou d’influence).

 

  • Dans le respect de la liberté académique, l’université doit cesser de soutenir des recherches appliquées qui contribuent à construire un monde non durable, que ce soit par les sujets traités ou les partenaires impliqués.

 

  • Nous ferons un bilan des actions du Centre des politiques de la Terre (en dialogue avec sa direction et ses membres) afin de permettre au centre d'augmenter son rayonnement au sein d'UP Cité et à l'extérieur.

 

  • L’évaluation de la recherche devra valoriser les efforts faits pour la transition écologique dans les pratiques.

 

  • Nous mettrons en place un plan ambitieux de formation des EC aux enjeux de la transition écologique leur permettant de concevoir des formations adaptées à leur discipline et aux objectifs des cursus.

 

  • Nous refuserons toutes démarches relevant de l'écoblanchiment (Greenwashing) et nous nous engagerons pleinement pour aider à faire face aux changements environnementaux globaux.

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