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International

Soutenir les initiatives locales

 

Les relations internationales sont un exemple édifiant de la destruction d'un service. Suite à l’échec de la synthèse des deux modèles d'organisation hérités de Paris Descartes et Paris Diderot, les missions les plus fastidieuses ont été délestées sur les facultés sans s'assurer qu'elles en avaient les moyens. Le travail des BIATSS resté·e·s en central a perdu son sens. Départs en série et placardisation s'en sont suivis, obérant toute ambition de l'établissement en matière d'international.

 

Nous développerons au sein des facultés les fonctions d'aide à l'établissement et l'amplification des coopérations internationales, missions qui ne sont plus assurées au niveau des services centraux.

 

Nous voulons refonder la stratégie internationale sur les coopérations existantes en les soutenant et en donnant les moyens aux composantes et aux unités de recherche d'en nouer de nouvelles, correspondant réellement à leurs attentes en matière d'internationalisation de la formation et de la recherche. Cessons de flécher les crédits en quasi-totalité vers des partenaires « prioritaires » (NUS, Oxford, King’s College) destinés uniquement à nous rendre « visibles » et définis arbitrairement sans réelle corrélation avec la réalité des autres partenariats noués par les composantes et les unités de recherche. Par exemple, cette année, la mobilité liée à l’appel à candidature Erasmus Circle U n’a concerné que 31 étudiant·e·s, soit 4% des sortant·e·s à l’échelle de l’établissement dans le cadre d’une mobilité encadrée.

 

De même, les échanges internationaux doivent contribuer à l’enrichissement intellectuel, scientifique et culturel mutuel des partenaires. Nous sommes opposé·e·s à toute forme d’internationalisation pensée sur des bases unilatérales, telle que l’établissement d’antennes à l’étranger. Nos lignes directrices :

 

  • Cesser de considérer que « international = anglophone », et promouvoir un espace de collaboration académique plurilingue.

 

  • Mettre en place un système de bourses inclusif afin de soutenir l’internationalisation des formations et leur attractivité à l’international. Pour cela nous étendrons la liste des masters bénéficiant de bourses internationales en redirigeant les moyens de l'IdEx, dédiés actuellement au seul bénéfice des Graduate Schools, ou concentrés sur des appels à projets ou des axes non pertinents (communication par exemple).

 

  • Concevoir des relations réellement partenariales avec les universités du monde, notamment celles des Suds, indépendamment de leur prestige supposé.

 

  • Repenser le dispositif Smarts-Up et son organisation afin de les rendre plus collégiaux et démocratiques pour ne plus dilapider ces moyens dans des initiatives hors sol et vouées à l'échec. Le COPIL Smarts-Up travaille à l’aveugle, faute d’intégrer le point de vue des responsables des Graduate Schools et en absence de dialogue avec les Écoles Doctorales. Il faudrait donc revoir son périmètre et son mode de fonctionnement.

 

  • Poursuivre l’investissement des facultés et des composantes sur l’amélioration de l’accueil de nos publics internationaux.

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