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Liberté(s), collégialité, solidarité

 

Fort·e·s de notre expérience à la direction de la Faculté Sociétés et Humanités et dans les conseils et commissions des Facultés Sciences et Santé en tant que force de propositions ancrées dans nos valeurs, nous proposons de changer de cap plutôt que de prendre un nouvel élan dans la mauvaise direction.

 

Chacun·e peut désormais mesurer concrètement les effets délétères de la construction insuffisamment préparée de notre université et de l'application d'une politique qui a détruit les services. Notre université fonctionne désormais sur la base de la concurrence interne d'abord entre facultés mais aussi entre collègues. Les valeurs de liberté, collégialité et solidarité qui fondent notre programme méritent plus que jamais d’être promues.

 

Face à celles et ceux qui réduisent la recherche et la formation à des positionnements « stratégiques » et à de simples « opportunités à saisir », contre la personnalisation du pouvoir et le présidentialisme, nous voulons construire « des institutions où la capacité réflexive de la science ne soit pas menacée […] par la primauté accordée à la compétition sur la coopération. Des institutions dont la direction pratique l’art du jardinier, fait d’attention aux conditions d’éclosion du génie propre de chaque plante, et non l’art du berger maniant le bâton pour conduire son troupeau. » (A. Supiot, Leçon de clôture au Collège de France)

 

 

Plus que jamais, faisons ensemble le pari d’une université plus humaine !

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