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Principes de gouvernance

Remettre les instances élues au centre des décisions/défendre la collégialité

Dans les statuts, le comité de direction (CODIR) de l’établissement a pour mission de « mettre en œuvre la politique générale de l’établissement et de préparer les ordres du jour du conseil d’administration et du sénat académique » (article 6 des statuts). Or c’est le lieu principal de prise de décisions pour notre établissement, avec le StratEx, instance non statutaire. Tout en respectant l'autonomie des facultés et des composantes, le siège doit impulser partout des pratiques démocratiques, de transparence et de circulation des informations. Nos lignes directrices :

 

  • Simplifier et raccourcir les processus de décision : chaque fois que c’est possible, nous nous engageons à limiter à 2 étapes maximum les procédures menant à une décision entre composantes, facultés et sénat académique (primes, avancements, …) et à les simplifier.

 

  • Produire et partager les ordres du jour, les délibérations et PV des instances dans des délais qui permettent d’en prendre connaissance et pour l’ensemble des instances où des décisions sont prises (CODIR de l’université et du StratEx compris).

 

  • Limiter le rôle des instances non élues à des tâches de coordination et de préparation administrative et technique. Les décisions budgétaires doivent être votées.

 

  • Rapprocher la décision et l’instruction des dossiers : les effets conjugués des nouveaux statuts et de la LPR conduisent trop souvent à dissocier instruction et décision ou encore évaluation et décision. Ceci conduit ceux et celles qui instruisent à voter pour avis et ceux et celles qui décident à se fier à des avis sans instruire.

 

Améliorer la gouvernance c’est aussi lutter contre l’opacité :

  • Faire confiance aux agent·e·s et élu·e·s pour transformer et faire fonctionner l’université, sans avoir recours à des cabinets de conseils.

 

  • Expliciter et discuter le cadrage et les choix faits pour l’action administrative, tout en repensant une construction facultaire sous un angle « viable » et vertueux via des plateformes opérationnelles interfacultaires plutôt que 3 administrations facultaires exsangues.

 

  • Impliquer les BIATSS dans les décisions et équipes politiques (comme cela a été fait en Faculté S&H avec l’inclusion de deux chargé·e·s de mission BIATSS dans l’équipe décanale).

 

C’est enfin protéger les libertés académiques :

  • Soumettre les conventions à un comité de déontologie pour éviter les partenariats avec des entreprises à l'éthique douteuse (compagnies d'assurance actives dans le lobbying anti-Sécu, banques massivement implantées dans les paradis fiscaux, ...).

  • Faire respecter la déontologie de la fonction publique, en particulier vérifier les potentiels conflits d'intérêt et mettre fin à la politique dite « d’intéressement à la recherche partenariale » (qui permet de se payer des primes sur les contrats avec les entreprises).

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